Le conseil des comtés unis rejette la proposition de cantine commerciale de Summerstown Trails

By Nick Seebruch, Traduit par Nick Laurin
Le conseil des comtés unis rejette la proposition de cantine commerciale de Summerstown Trails
Les raquetteurs se rendent sur les sentiers de Summerstown.

SUMMERSTOWN, Ontario – Les Comtés unis de SD&G ont rejeté une proposition de cantine commerciale pour les sentiers de Summerstown.

Lors de leur réunion du 22 janvier, Lucy Shaver a présenté au Conseil des Comtés unis son idée d’installer une cantine sur les sentiers qui vendrait des boissons chaudes, des collations et d’autres commodités.

«En gros, ce que j’aimerais faire, c’est installer un petit local dans la forêt de Summerstown. Offrir des collations, des boissons pour les gens qui viennent. J’y étais l’autre jour et j’ai remarqué qu’il y a beaucoup de gens qui amènent leur chien, alors j’offrirais des gâteries pour chiens et de l’eau», a-t-elle dit, ajoutant qu’elle s’occuperait également des poubelles, du nettoyage et d’un foyer.

À l’époque, les membres du conseil de South Glengarry, le maire Lyle Warden et l’adjointe au maire Stephanie Jaworski, ont exprimé leur optimisme quant à la proposition.

«Je pense que c’est une bonne idée. Le trafic à la forêt de Summerstown a augmenté de façon exponentielle au cours des dernières années», a déclaré M. Warden. «Je n’ai pas de problème avec cela, à condition que les règles du Bureau de santé soient respectées».

«J’ai eu quelques autres résidents qui ont posé des questions similaires sur l’offre de nourriture ou de boissons à Summerstown Trails», a déclaré Jaworski. «Cela semble être une idée qui pourrait avoir des effets.»

Au cours du mois dernier, Mme Shaver a rencontré l’administration des Comtés unis pour discuter plus avant de son idée.

Le mardi 22 février, le directeur des transports des Comtés unis, Ben de Haan, a présenté au conseil un rapport sur l’idée de cantine commerciale, mais a expliqué qu’il voyait plusieurs obstacles à la réalisation d’une telle idée.

D’abord, M. de Haan a expliqué que le site n’est pas actuellement zoné pour permettre l’installation d’un camion de nourriture traditionnel, mais qu’une cantine pourrait être possible. M. de Haan n’était pas certain des types de permis qui seraient requis par le Bureau de santé de l’est de l’Ontario (BSEO) pour une cantine.

De plus, Friends of the Summerstown Trails (FOTST), un groupe à but non lucratif qui exploite les sentiers en partenariat avec les Comtés unis, offrent déjà de la nourriture et des boissons sur le site, avec l’espoir d’offrir des services plus complets à l’avenir, ce qui subventionnent leurs opérations.

Un autre défi pour les Comtés unis serait de savoir si le fait de conclure un accord avec Shaver pour l’exploitation d’une cantine pourrait être considéré comme injuste pour les autres entreprises qui auraient voulu avoir la chance de soumissionner pour cette opportunité.

«L’un des défis auxquels le conseil doit faire face est le suivant: le FOTST est une organisation à but non lucratif… Lorsque nous nous engageons dans des travaux de type commercial, nous lançons des appels d’offres et donnons aux gens une chance égale de soumissionner», a-t-il déclaré. «Un exemple que je prendrais est l’entaillage du sirop d’érable et c’est un appel d’offres qui a été lancé et nous avons eu des répondants et nous sommes passés par ce processus pour déterminer la meilleure valeur pour l’organisation».

«Je félicite Mme Shaver d’avoir eu cette idée. Vous voulez encourager l’esprit d’entreprise, mais je reconnais également qu’il y a d’autres personnes qui pourraient dire, “Et moi? Pourquoi ne puis-je pas avoir cette opportunité moi aussi?“, et je pense donc qu’il y a quelques défis à relever à cet égard», a-t-il ajouté. 

La conseillère Kristen Gardner, maire adjointe de South Dundas, a déclaré que, bien qu’elle ait accueilli favorablement l’idée, elle ne voulait pas prendre une décision qui, selon elle, pourrait avoir un impact négatif sur le FOTST.

«Lorsque nous avons un groupe d’amis qui a consacré de longues heures et maintenu l’élan, je pense que nous devons nous assurer que toute décision n’a pas d’impact sur eux», a-t-elle déclaré. «Je ne suis pas d’accord pour dire que c’est ainsi que nous devons procéder. J’apprécie l’idée et je pense que c’est fabuleux quand les gens nous approchent.»

Le conseiller David Smith, maire adjoint de South Stormont, a déclaré qu’il craignait que cela ne conduise à la commercialisation d’une zone naturelle, tout en créant le besoin potentiel d’un plus grand nettoyage du site.

«Nous allons tuer l’idée même de cette zone. Les gens s’y rendent et ils savent ce qu’ils obtiennent en arrivant. Ils peuvent préparer leur déjeuner», a-t-il déclaré.

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